Lieux à visiter au centre et sud du Maroc
La plupart des visiteurs de la ville d’Agadir ignorent que Agadir dispose d’un arrière pays aussi riche qu’inexploré. Les champs d’orangers de la ville Taroudant, la palmeraie de Tiout, la route des amandiers de Tafraout et les forêts d’arganiers encerclées par l’Océan Atlantique et les derniers remparts du Haut Atlas ne sont généralement visitées que par les habitants de la région. Paradise Valley (son véritable nom « Taghrat Ankrim » en Amazigh) fait partie de ces joyeux trop peu exploités dans le cadre d’un tourisme écologique qui pourtant propose une palette de circuits.
A seulement 60 km de la ville d’Agadir, une petite route sinueuse conduit à travers la vallée du paradis pour arriver à un charmant petit village nommé Imouzzer. Une véritable excursion en plein cœur des amandiers, des palmiers et des fleuves limpides.
La vallée paradisiaque dispose d’un chemin pédestre de 3 kilomètres au bonheur des amateurs des randonnées, d’une aire de repos, de deux parkings et de nombreux panneaux d’indications et de signalisations. La vallée du paradis est revitalisée et offre aux touristes une vue sublime, un air frais et une végétation spécifique. Des palmiers dattiers, des bananiers, des oliviers, et en période d’été toutes les plantes caractéristiques du climat aride. Des lauriers roses envahissent les bords de l’Oued, ainsi que différentes plantes médicinales et aromatiques qui poussent sur les flancs des montagnes.
Ksar Aït-ben-Haddou
Situé sur les contreforts des pentes méridionales du Haut Atlas dans la province de Ouarzazate, le site d’Aït Ben Haddou (Inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco) est le plus célèbre des ksour de la vallée de l’Ounila. C’est un extraordinaire ensemble de bâtiments offrant un panorama complet des techniques de construction en terre pré-sahariennes.
Les espaces publics du ksar se composent d’une mosquée, d’un grenier au sommet du village, des aires de battage des céréales à l’extérieur des remparts, d’un fondouk, de deux cimetières (musulman et juif) et du chapelle du saint Sidi Ali. Le Ksar d’Aït Ben Haddou est une parfaite synthèse de l’architecture en terre des régions pré-sahariennes du Maroc.
Le site est d’ailleurs très réputé et sert souvent de décors pour le cinéma. Des films comme Laurence d’Arabie ou Un thé au Sahara ont été tournés ici.
En arrivant sur les lieux, on ne peut qu’être surpris par la splendeur de cette forteresse qui s’étale sur une colline dominant la région.
Lac et barrage de Bin el Ouidane
À côté de la montagne berbère, à 800 mètres d’altitude ce très beau plan d’eau brillant, s’étend sur une vingtaine de kilomètres en bordure de Ouaouizerth.
Le lac Bin el Ouidane, dont les 3 725 hectares d’eaux cristallines reflètent toute la beauté de la Nature, est alimenté dans sa partie sud par les eaux de l’assif Ahensal et à l’Est par celles de l’oued El Abid. Les trois mots Bin El Ouidane signifient littéralement « entre les fleuves ».
Jet ski et kayak, tous les moyens sont bons pour explorer le plus grand lac du Maroc à la découverte de ce paysage d’exception.
Le barrage de Bin el Ouidane (Construit durant les années 1950), l’un des plus hauts d’Afrique, est situé dans la province d’Azilal, conçu par l’ingénieur André Coyne.
Le pont d’Iminifri
Ancien bloc rocheux ayant été creusé par la rivière, situé à 90 kilomètres de Bin el Ouidane, le pont d’Iminifri est une voûte naturelle d’une centaine de mètres de large et une cinquantaine de mètres de hauteur. L’Oued M’haceur, la rivière qui se trouve au pied de ce pont, a foré les entrailles de la roche pour former un passage. Véritable splendeur révélée par la nature, le pont d’Iminifri séduit les curieux du monde entier.
Le site préhistorique d’Iroutlane
À 7 kilomètres du pont, le site préhistorique d’Iroutlane présente les empreintes de dinosaures fossilisées sur 2 hectares de dalles horizontales. Un voyage qui vous emmène 65 millions d’années en arrière, à la trouvaille de ces animaux étonnants et mystérieusement disparus.
Laisser un commentaire